Méthode générale de la question problématisée

Cet exercice permet de travailler la mobilisation des connaissances, l’expression écrite et l’argumentation. L’énoncé est donné sous forme d’une question.
 Cette question est suivie d’indications pour construire la réponse dans les épreuves de première. Ces indications ne sont pas présentes en terminale.
 Vous disposez d’une heure ou d’une heure et demi pour rédiger votre réponse. On ne saurait donc attendre dans la question problématisée tout ce que l’on attend d’une dissertation.
 Tout d’abord, la problématique est fournie par le sujet qui est déjà une question. La formule « question problématisée » indique que la problématique n’est pas à construire.

 L’introduction a donc pour objet essentiel de présenter le plan qui sera choisi pour la réponse. En première, l’élève peut reprendre les axes proposés dans l’indication. En terminale, il devra construire son plan.
 Le développement peut être en deux ou trois parties. Il faut s’appuyer sur des exemples précis et articuler les idées générales avec des acteurs, des lieux, des événements.
Cela implique que l’on ne peut répondre à une question problématisée en quelques lignes. Mais l’exercice est réalisé en une heure ou plus : on n’attend donc pas nécessairement une réponse de plus de trois pages. Ce calibrage est bien sûr tout à fait indicatif, car on ne saurait confondre la qualité et la quantité. La réponse à la question problématisée doit donc être développée avec rigueur et rédigée avec clarté dans l’expression.
Le propos doit mobiliser des notions et le vocabulaire spécifique de la discipline concernée.
 La conclusion doit fournir des éléments de réponse à la question posée.

1. Bien comprendre et analyser le sujet


 Identifier la partie du programme et ce qui est attendu (quoi ? où ? quand ?). Si le sujet indique des bornes chronologiques il faut les expliquer. S’il n’y en a pas, il faut en donner en les justifiant.
 Tenir compte de l’ordre des termes, qui traduit souvent une hiérarchie au profit du premier : "La dénazification de l’Allemagne et le procès de Nüremberg" n’est pas la même chose que "Le procès de Nüremberg et la dénazification de l’Allemagne".
 Faire attention aux mots de liaison : "et" peut impliquer une comparaison, une mise en relation ou une opposition. Faire attention également à la ponctuation ou à l’emploi éventuel de guillemets.
 Comprendre les enjeux du sujet en dégageant un fil conducteur.

2. Choisir et élaborer le plan


 Choisir un plan adapté au sujet. En première, il suffit de suivre le plan suggéré. Se méfier du hors sujet et de la tentation de réciter le cours.
 Associer une partie à chaque idée directrice et articuler les parties et sous-parties par des liens logiques.
 Mobiliser ses connaissances en associant à chaque idée des arguments et des exemples précis.

3. Rédiger le devoir

Exemple en géographie
Rédiger une introduction et une conclusion

 Rédiger l’introduction  : Accrocher le lecteur, présenter le sujet (définir si besoin les notions les plus importantes, rappeler les limites chronologiques et/ou géographiques), annoncer la problématique et le plan.
 Organiser et rédiger le développement  : il faut argumenter sans se contenter d’un simple récit ou d’une description, en donnant des exemples précis à chaque argument. Il est possible d’intégrer un schéma ou un croquis. Bien aérer sa copie et faire des sauts de lignes et alinéas entre chaque partie, aller à la ligne et faire un alinéa entre chaque sous-partie. Votre correcteur doit pouvoir distinguer du premier coup d’œil votre introduction, vos parties et votre conclusion. Il faut également faire des phrases courtes et préférer le présent de l’indicatif. Le futur est le plus souvent à proscrire.
 Rédiger la conclusion : montrer que l’on a répondu au sujet en reformulant les points essentiels de la démonstration et ouvrir éventuellement sur de nouvelles perspectives.

4. Se relire


 Prendre 5 minutes pour bien se relire et corriger les imprécisions et les fautes.
Grille de correction
Méthode Question problématisée